L'homosexualité n'est plus un crime en Inde

La situation légale des personnes homosexuelles en Inde avait subi de grands revirements durant cette dernière décennie. À la surprise d'un grand nombre d'indien·ne·s, l'article 377 du code pénal datant de 1860 qui interdisait les rapports sexuels entre personnes du même sexe avait été abrogé en 2009 pour être de nouveau réinstauré en 2013.

« Quiconque a de son propre gré un rapport charnel contre l'ordre de la nature avec un homme, une femme ou un animal sera puni de prison à vie, ou d'une peine d'emprisonnement dont la durée peut aller jusqu'à dix ans, et sera aussi susceptible de recevoir une amende. »

Cet article mettait sur le même niveau les rapports homosexuels et zoophiles, les qualifiant tous de « rapports contre nature ». Même si la loi n'a débouché que sur de très rares cas d'arrestations ou de condamnations pour acte homosexuel, elle a cependant été largement utilisée pour mettre des bâtons dans les roues des associations LGBT, interdisant les campagnes de sensibilisation qui n'allaient pas dans le sens des valeurs hétérosexuelles.

Mais c'était sans compter la grande motivation commune des lobby LGBT et des personnalités indiennes. Le 6 septembre au matin, la loi a officiellement été abrogée à l'unanimité.

Suite à cette décision, les célébrations se sont vite organisées dans les rues des grandes villes indiennes. Le chef de la Cour Suprême s'est joint à la célébration et à la lutte contre les discriminations LGBT : « Toute discrimination fondée sur la sexualité équivaut à une violation des droits fondamentaux ».

L'Inde a rejoint les 120 pays qui ne criminalisent et ne condamnent plus les actes homosexuels. 70 pays voient encore malheureusement ces actes comme illégaux.

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