Omniprésent dans les représentations sexuelles, le squirt a réussi à se faire une place d’honneur dans les démonstrations de plaisir. Mais ce n’est pas si évident : on vous guide !
Déjà, commençons sur de bonnes bases : dans cet article, on va tenter d’éviter toutes les injonctions qui peuplent (et même surpeuplent) les réseaux sociaux et les journaux.
Oui, une sexualité sans squirt est possible et tout aussi valide qu’une avec.
Non, le squirt n’est pas le “graal” qui rendra tout le monde super content·e.
Par contre, oui c’est une réaction corporelle qui concerne certaines personnes à vulve et on va faire notre maximum pour vous expliquer ce qui se cache derrière cette éruption.
Le squirt, c’est quoi ?
Tout d’abord, pour évoquer cette émission de liquide, on va s’en tenir au terme anglais “squirting” pour des raisons d’inclusivité. En effet, les autres termes souvent utilisés sont “éjaculation féminine” ou pour les personnes concernées “femmes fontaines”.
Quand on sait (petite révision) qu’il est tout à fait possible d’avoir un vagin et de ne pas être une femme, on se rend vite compte que ce choix de terme peut être violent et discriminatoire. On gardera donc “squirt” pour dénommer l’émission de liquide et “squirting” pour la pratique (ces deux mots décrivant en anglais une giclée ou un jaillissement, on est plutôt proche du sujet!).
Venons-en au fait et donc à l’explication de la mystérieuse origine de ce squirt. Pour ce faire, rien de mieux qu’un petit schéma pour reprendre les bases anatomiques.
On voit sur cette planche anatomique que la face intérieure de la vulve regorge d’orifices divers et variés qui ont chacun leur objectif. De bas en haut, on trouvera donc le vagin, les orifices des glandes de Skene (ou glandes para urétrales) et enfin l’orifice urinaire.
Quand on parle de squirting, c’est vers les glandes de Skene qu’il faut se pencher. Sous l’effet de l’excitation, ces glandes logées tout au long de l’urètre vont s’échauffer et produire un liquide assez épais et blanc brillant. La vessie reproduit le même manège de son côté et se remplit de liquide (une sorte d’urine extrêmement filtrée) sous l’effet de l’excitation.
Au moment du pic d’excitation, ces deux liquides vont être émis, l’un via l’orifice des glandes de Skene, l’autre par l’urètre, en se mêlant au passage à la cyprine (le fluide produit par le vagin lors de l’excitation). Le résultat ? Une belle émission de liquide qui peut atteindre jusqu’à 300 ml chez certaines personnes.
Et du coup, ça fait quoi de squirter ?
Là encore, comme pour toutes les expériences sexuelles, il est compliqué de donner un récit et des sensations qui parlent à tout le monde. Mais il est important de ne pas faire un lien entre squirting et orgasme. Ces deux moments peuvent être synchronisés mais peuvent aussi être totalement indépendants.
Si on s’appuie sur les très nombreux témoignages, c’est le mot ""lâcher-prise"" qui est le plus souvent utilisé. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un relâchement de liquide et donc d’un lâcher-prise physionomique au sens premier du terme mais aussi parce que cette pratique peut réclamer de se laisser aller. On voit tout de suite ça plus en détail avec quelques conseils si vous avez envie de vous répandre dans vos draps.
Quelques idées pour vous guider sur la voie du squirting
Petit rappel : le squirting est une pratique parmi tant d’autres et n’est pas indispensable pour prendre votre pied comme il faut. On vous donne des pistes pour découvrir cette partie de votre corps et de votre sexualité si et seulement si vous le voulez.
Vers le point G tu te tourneras
Bien que les manières de déclencher un squirt sont diverses et dépendent de chacun·e, il y a quelques techniques qui ont plus de succès que d’autres. Pour ce faire, il est conseillé de stimuler la zone la plus proche des glandes de Skene : le point G ( la face interne du clitoris, là où les piliers du clitoris se rejoignent).
Petite démo : insérez un à trois doigts (en fonction de votre confort) d’environ 2 à 3 phalanges dans le vagin avec la paume vers la vulve. Repliez les doigts comme pour effectuer le mouvement “viens ici”. Vous devriez sentir sous vos doigts une surface plus striée que le reste du vagin : c’est la base du point G. Vous pouvez alors naviguer plus haut ou sur les côtés depuis ce repère afin d’expérimenter votre zone la plus sensible.
Comme ni les glandes de Skene, ni le clitoris ne se situent à la surface, il est conseillé de stimuler cette zone avec une pression modérée à forte afin de pouvoir atteindre les tissus profonds. Vous avez ressenti comme une envie d’uriner subite lors de votre promenade ? Vous venez de toucher du doigt la fameuse zone !
Te laisser-aller t’aidera
Comme on le disait plus haut, le lâcher-prise est un des axes les plus importants pour celleux qui veulent s’aventurer en territoire squirt. La stimulation du point G et celle liée au squirting peuvent vous procurer des sensations nouvelles et donc forcément un peu étranges au premier abord, ne serait-ce que la sensation d’avoir envie d’uriner !
On parle aussi de lâcher-prise quand il s’agit de se laisser aller en présence d’un·e partenaire qui partagera cette aventure et pourra porter donc un regard sur le tout. L’urine (ou apparenté) est encore vue d’un œil négatif ou au moins avec un mouvement de recul. S’adonner au squirt, c’est aussi s’offrir la possibilité de faire la paix avec ses fluides, sans jugement de valeur !
Tes draps tu protègeras
Quand on se frotte au squirt, une chose est sûre : il faut se préparer à faire face à une dose assez conséquente de fluides. Pour ne pas vous retrouver avec une consommation astronomique de linge de maison, voilà quelques petits conseils.
N’hésitez pas à vous lancer dans un lieu qui craindra moins d’être mouillé comme par exemple une douche ou une baignoire. Une fois le pli pris ou si vous préférez le confort de votre lit, vous pouvez placer une serviette éponge sous vos fesses ou bien investir dans une alèse spécialement faite pour ces scénarios (comme par exemple cette bâche).
Les meilleurs sextoys pour s’essayer au squirt
Comme on l’a évoqué plus tôt, pour obtenir une stimulation optimale, il est très efficace d’effectuer une pression forte et répétée sur le point G. Bonne nouvelle, des sextoys sont spécialement faits pour cet usage ! Pour obtenir cette sensation rigide, trois matériaux sont conseillés : l’ABS (un dérivé du plastique non poreux), le métal et le verre. Voilà nos petits chouchous :
Le vibromasseur Fox
Aussi efficace que bon marché, ce sextoy est pourvu d’une longueur plus que confortable : 21 centimètres ! Son extrémité est munie d’une boule qui abrite un moteur vibrant qui va venir se loger naturellement contre votre point G.
Composé de silicone et d’ABS, ce vibromasseur est rigide et permet d’effectuer une pression conséquente sur la zone ciblée pour le squirt. Enfin, il est rechargeable pour vous offrir des heures de plaisir.
Le dildo en verre Gildo n°14
Tenant dans la main, ce dildo n’en est pas moins efficace. Sa forme courbée et sa poignée facile permet de varier les types de stimulation et la précision de la pression.
Il reproduit à la perfection la force et la taille de deux doigts, le rendant accessible à tou·te·s. Dernier élément : il conserve la température et permet les jeux de chaud/froid.
Le double dildo en métal Ouch !
Grâce à ce sextoy, vous allez pouvoir utiliser la force et le poids du métal à votre avantage et pour le plus grand plaisir de votre clitoris.
D’un côté une extrémité plate, de l’autre une extrémité ronde : il y en a pour tous les goûts !
Sa forme en U permet d’effectuer un mouvement de levier et donc une pression intense sur le point G.
Découvrir le double dildo en métal Ouch !
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